La culture est une raison pour voyager en Corée du Sud, et en apprendre davantage sur ses valeurs. Un périple enrichissant pour les touristes.
Us et coutumes, des intérêts de voyager en Corée du Sud
En Corée du Sud, la considération envers les aînés est importante, très respectée des jeunes. La politesse fait partie des traditions du pays. La culture coréenne a également un côté très surprenant ! Pour son premier anniversaire, par exemple, l’enfant est incité à choisir un objet placé sur une table face à lui. Son choix déterminera son avenir selon la croyance. Un autre fait encore plus insolite : avant de se mettre en couple, les jeunes se demandent leur groupe sanguin respectif. Pour eux, ce dernier joue sur la personnalité de chacun.
Le savoir-vivre, une véritable tradition coréenne
Hormis la politesse, les gestes et les comportements sont à prendre en compte durant un séjour en Corée du Sud. Pour se dire bonjour, il faut incliner la tête vers le bas et se lever face à une personne plus âgée. C’est également le cas quand il s’agit d’un supérieur hiérarchique. Lors d’une rencontre avec un étranger, un Coréen lui demande systématiquement son âge. Une manière un peu déplacée pour les Occidentaux, mais qui est très capitale chez eux. Cela leur permet de déterminer le comportement à adopter face à leur interlocuteur. À table, il faut veiller à ce qu’un verre ne soit pas vide. Et refuser de se faire resservir à boire par une personne âgée est impoli. Cet aîné entamera le repas avant tout le monde sauf s’il a un convive attablé avec lui. Il est important de noter que les chaussures doivent rester devant le palier lors d’une invitation.
Les rites et les cérémonies coréens
Approfondir les connaissances sur la tradition est une raison de voyager en Corée. Le périple est une occasion de se rapprocher de la population et d’en savoir plus sur leur rituel. Dans ces us, le mariage est une étape importante et passe par plusieurs démarches. Outre l’union des jeunes époux, c’est avant tout une alliance entre deux familles. À l’issue d’un mariage vient une naissance. Chez les Coréens, le nom est formé d’une syllabe tandis que le prénom en comporte deux. Contrairement à la femme qui garde son nom de jeune fille, le père donne le sien à ses enfants. Et quand survient le décès, l’esprit du défunt reste avec ses descendants durant quatre générations. La légende veut que sa mémoire soit honorée et des solennités sont organisées. Les Coréens sont convaincus de vivre heureux avec les héritages que leur ont laissés les aïeux.
Des termes coréens à connaître
Le hanok est la maison typique coréenne. Bâtie dans le style traditionnel, son orientation est en harmonie avec la nature. Sa structure varie suivant le statut social de chacun, mais aussi selon les régions. Côté vestimentaire, le hanbok est un costume porté pendant les fêtes. Cette tenue retrace l’identité culturelle des Coréens qui la vêt avec fierté. Les modèles féminins sont différents de ceux des hommes. En cuisine, le gimjang est une procédure de conservation des légumes. Il est pratiqué à la fin de l’automne pour composer la nourriture de base ou le kimchi.
Faut-il un visa pour se rendre en Corée du Sud ?
Depuis le 1er septembre 2021, les citoyens européens sont de nouveau exemptés de visa court séjour pour les séjours d’une durée inférieure à 90 jours. Les autorités coréennes ont mis en place l’autorisation électronique de voyage (Korea-Electronic Travel Authorization), qui doit impérativement être obtenu avant le voyage, au moins 24h avant le départ. Cette autorisation électronique concerne notamment ceux qui veulent visiter le pays, visiter des proches, participer à des événements ou des réunions, faire des voyages d’affaires et ceux qui sont en transit. Le K-ETA est valable deux ans à compter de sa date de délivrance et il permet de faire plusieurs séjours en Corée du Sud. Les formalités pour partir en Corée du Sud et obtenir le K-ETA peuvent se faire en ligne 7 jours sur 7 .
Toutefois, si le séjour dure plus de 3 mois ou si le visiteur est en Corée du Sud pour un séjour d’études, linguistique ou de travail (même s’il dure moins de 3 mois), il faut obligatoirement faire la demande pour un visa.