Faisant partie des canidés, le loup arctique est une sous-espèce du loup gris. C’est un mammifère charismatique qui est enveloppé dans une fourrure épaisse lui permettant de résister aux basses températures et aux intempéries. Son pelage touffu de couleur blanche ou de couleur jaune lui confère une beauté inégale. Le loup arctique mesure en moyenne 1,20 mètre, pouvant atteindre le 1,50 mètre, et d’une hauteur au garrot entre 60 cm et 70 cm. Il pèse entre 20 kg et 40 kg selon le sexe, mais certains spécimens peuvent peser jusqu’à 45 kg.
Le loup arctique a pour nom scientifique « canis lupus ». C’est un grand chasseur qui s’est constitué un habitat dans les plaines ou dans les steppes et même dans les montagnes difficilement accessibles. Le loup arctique est une espèce qui se rencontre en général dans les Alpes, dans certaines régions des Pyrénées et du Sud massif Central, sur les bords Est de la France, dans certains pays Scandinaves, au Carpates ou en Europe Centrale. Le loup arctique est doté d’une vue, d’une ouïe et d’un odorat très développés, ce qui lui permet de réussir souvent sa chasse. Le loup arctique a une espérance de vie estimée entre 10 et 15 ans, certains individus, souvent en captivité, arrivent à vivre jusqu’à 20 ans.
Le loup arctique, la discrétion majestueuse
Le loup arctique est souvent assimilé à la légende du « grand méchant loup », toutefois, il est discret et parfois craintif quand il sent le danger l’approcher. Le loup arctique vit en meute composée de 2 à 20 individus. La vie en meute suit une certaine hiérarchie mettant un couple dominant, appelé « alpha » qui est le seul à pouvoir procréer. Il y a ensuite les subordonnés et un individu appelé « oméga » qui est souvent le « souffre-douleur » des autres membres de la meute. Les loups arctiques se communiquent entre eux avec des hurlements, leur permettant de protéger leur territoire et de se reconnaître entre eux.
Le loup arctique est exclusivement carnivore, il ne consomme que de la viande. Il apprécie la chair des cerfs, des chevreuils, des mouflons, des chamois, des sangliers, mais surtout des lièvres. Le loup arctique, en l’absence de ces proies, se contente de rongeurs et d’oiseaux comme repas. Il lui arrive même de s’attaquer à des ovins domestiques, ce qui engendre une certaine animosité de l’homme vis-à-vis de l’espèce.
Le couple « alpha » auquel la reproduction est confiée, s’accouple essentiellement entre le mois de mai et le mois de juin. En effet, la femelle sera en chaleur pendant cette période, ce qui incitera le rut du mâle. L’accouplement attend un moment propice et ne se fera qu’une fois par an. La gestation durera 2 mois et la mise en bas se fait alors dans de bonnes conditions climatiques. D’une seule portée pourront naître 2 à 3 louveteaux. Ces nouveau-nés n’ont pas encore toutes leurs facultés, ils sont nés sourds et aveugles. La maman allaite sa progéniture, bien au chaud dans la tanière, mais quand les louveteaux ont leurs dents, la meute leur apporte des rations de la chasse.
Le loup arctique, sujet de chasse
On compte actuellement environ 360 individus, composant une quarantaine de meutes en France, dans les Alpes. Le loup arctique est inscrit dans la liste des espèces vulnérables par l’UICN. Cette espèce fait l’objet de chasse par l’homme parce qu’on l’accuse de mangeur de bétails domestiques. La chasse du loup arctique est aussi légale, ce qui emmène l’homme à en faire leur proie. Le loup arctique est chassé pour sa fourrure, très prisée et appréciée dans le domaine de la mode. Faisant l’objet de chasse de loisir, le loup arctique est tué simplement pour le plaisir et servant de trophée aux adeptes de cette chasse.
Malgré le classement du loup arctique comme espèce vulnérable, des mesures draconiennes ont été prises et, depuis la signature de la Convention de Berne en 1990, le loup arctique appartient désormais à la catégorie des espèces protégées. Toutefois, cette dualité homme et loup persiste toujours.
Le loup arctique : explorer le plus beau des canidés
La légende d’Amarok, le loup chasseur solitaire, qui s’attaque aux hommes-chasseurs s’adonnant à leurs activités la nuit, ou l’image de Balto, ce personnage de dessin-animé, héros des enfants, peuvent devenir réels. Il suffit de vérifier si ces caractères sont vraiment ceux du loup arctique en l’observant dans un environnement sécurisé.
Mieux le connaître quand il prend son air mystérieux, être admiratif sur sa jolie fourrure, le voir dévorer à grandes dents sa ration, c’est du pur bonheur. On n’aura peut-être pas l’occasion de l’apercevoir dans les hautes montagnes des Alpes, mais on pourra le contempler aisément dans un milieu, soigneusement aménagé dans un zoo français pour être le plus similaire possible de son biotope.